Vous l’avez sans doute remarqué, il est rare que l’on appelle le sexe de la femme par son vrai nom, la vulve. On a de tout temps préféré des synonymes poétiques ou imagées, comme si le sexe de la femme doit rester un secret. Certes, cet organe relève de l’intimité, mais il n’en reste pas moins qu’il est utile de mieux le connaître. Que savoir de plus à part le fait que la vulve est composée de parties visibles et d’autres moins visibles ?
D’un côté, il y a les parties visibles que sont le mont de Vénus et les grandes lèvres et de l’autre, les parties dissimulées que sont les petites lèvres ou nymphes, le vestibule où se trouve l’orifice de l’urètre et du vagin et le clitoris. Le mont de Vénus est le coussin graisseux que recouvrent les poils pubiens et les grandes lèvres en sont aussi recouvertes sur leur face externe. Quant aux nymphes, elles sont brunes sur leur face axiale et roses sur leur face externe et mesurent dans les 3 cm de long. La taille de ces petites lèvres dépend de chaque femme. Ces deux replis de peau se gonflent et deviennent rouges en cas d’excitation sexuelle.
Le clitoris est constitué de deux racines symétriques formant un corps cylindrique de 3 cm replié au niveau de ce qu’on appelle genou clitorien. C’est un organe érectile, comme la verge chez l’homme, qui durcit lors de l’excitation sexuelle. Le vestibule situé entre les petites lèvres et l’hymen est la limite entre le vagin et la vulve. Il s’agit d’une membrane souple perforée d’un orifice dont la forme peut être annulaire, semi-circulaire et en de rares cas, avec de petits trous ou en pont. Lors du premier rapport sexuel, l’hymen se déchire, ce qui peut entraîner un léger saignement qui n’a rien de grave.